La lecture à haute voix
J'ai consacré mon mémoire de Master 2 à la question de la lecture à haute voix. Le but était d'aboutir à une théorie de la pratique, en justifiant certains choix dans la manière de lire à haute voix, et en justifiant plus politiquement l'intérêt de la remettre au goût du jour dans les classes.
Publié le 28 février 2017
On trouve dans ce mémoire beaucoup d’idées, et de citations, que j’ai remises dans ma thèse sur la mémorisation des textes, notamment ce qui concerne le rapport au temps pris/perdu.
Je m’oppose dans ce travail à l’injonction de « mettre le ton » et propose à la place un travail sur le rythme issu de la technesthésie — art de la parole français peu connu. Et j’y inverse la perspective de la lecture à haute voix comme aboutissement d’un travail d’interprétation pour montrer comment en faire un outil d’interprétation concret et pratique pour les élèves, plutôt qu’un travail méthodologique mais trop abstrait fondé sur des grilles de lecture.