Guérir d’une souffrance chronique : et si vous aviez tout faux ?

Un mal de dos qui dure, une phobie qui traîne, une fibromyalgie toujours prête à bondir, un stress post-traumatique qui résiste à tout, une crise d’angoisse ou de spasmophilie qui mettent à néant vos projets, une psychothérapie qui n’en finit plus… Guérir vous est-il interdit ?

Publié le 30 mai 2021


Vous avez fait la tournée des médecins, des spécialistes, des psychiatres, et aussi des praticiens en thérapies dites alternatives, et vous avez l’impression d’en être toujours au même point.

Pire, vous vous sentez comme dans un labyrinthe ou un désert thérapeutique, selon la situation !

Je ne suis pas mentaliste, mais pour avoir rencontré beaucoup de personnes dans votre cas, je dirais que s’il y a un sentiment qui prédomine chez vous en ce moment, c’est un découragement teinté de désespoir.

Mais peut-être aussi :

  • La colère : « Plus de 2000 balles de ma poche à essayer des traitements, 6 médecins consultés, et pas un foutu de me soigner ? ».
  • La culpabilité : « Qu’est-ce que je fais subir à mon entourage avec tous les problèmes ! »
  • La honte : « Je n’ose même pas dire que je vais chez le psy depuis 2 ans tellement je me sens encore à côté de ma vie ! »
  • L’injustice : « Pourquoi ça marche pour tous les autres et pas sur moi ?! Est-ce que je vais guérir un jour ? »

J’ai raison ?

Dans quelques instants, je vais vous indiquer une nouvelle façon d’aborder votre situation et qui sera forcément adaptée à vous. Promesse hasardeuse ?

Non.

Cette nouvelle façon de voir les choses ouvrira pour vous de nouvelles pistes de guérison. Mais il vous faudra jouer le jeu, sinon ce ne sera qu’une idée purement intellectuelle qui ne changera pas grand-chose à votre vie. Vous comprendrez tout après avoir lu ce qui suit.

Je vais vous décrire 3 erreurs (surprise garantie !) que vous faites sans doute et qui vous enferment dans votre problème. Et je vais vous donner l’antidote, pas d’inquiétude !

C’est parti !

3 erreurs face à une souffrance chronique

1re erreur : vous continuez à essayer plein de choses pour faire disparaitre votre problème

« Ben oui, encore heureux, non ? » Pas vraiment. En effet, je vous invite à intégrer autant que possible ce précepte :

Toute tentative de solution ratée renforce le problème.

Je vous passe la théorie derrière (allez voir « Palo Alto » si vous êtes curieux·se), mais soyez conscient·e de ceci : plus vous cherchez à résoudre un problème sans y parvenir, plus vous le renforcez, et plus guérir est compliqué.

Exemple : chaque fois que vous traitez votre mal de dos en allant voir un thérapeute dont on vous dit qu’il est extraordinaire et que c’est un vrai magicien, mais que vous n’avez pas de résultat, vous nourrissez votre désespoir, tout en ancrant la croyance que vous êtes un cas désespéré, ce qui rend votre mal de dos encore plus coriace.

Un autre exemple pour une souffrance plus psychologique : vous avez une peur viscérale de prendre la parole en public ? Alors, chaque fois que vous essayez une nouvelle thérapie (hypnose ericksonnienne, EFT, méditation pleine conscience, Tipi…) et que ça ne marche pas, vous renforcez la croyance que vous n’êtes pas fait·e pour ça, et donc votre phobie se renforce. Cercle vicieux !

Il ne faut plus chercher à guérir alors ? Non, ce n’est pas ça, mais il existe une manière faire en sorte que chaque tentative, même en apparence ratée, vous fasse progresser sur la voie de la guérison. Elle arrive bientôt, patience !

2e erreur : Vous voulez que votre problème disparaisse

« Parce qu’en plus je dois vouloir garder mon problème ?! » Bien sûr que non.

Mais en faisant de la disparition de votre problème votre objectif principal, vous le mettez au centre de votre vie, lui donner une importance, émotionnelle notamment, qui le renforce. C’est comme vouloir dormir quand on souffre d’insomnie : rien de pire pour être encore plus insomniaque, non ?

Après, c’est ce qu’on fait tous spontanément, et moi le premier. Alors, comment faire ? Vous allez bientôt comprendre.

3e erreur : Vous cherchez votre solution dans des sentiers battus

Difficile de faire autrement, me répondrez-vous ! Sauf que vous êtes comme cette personne qui a perdu ses clés la nuit dehors, et les cherche, sans jamais les trouver, uniquement sous le lampadaire. Un passant lui demande pourquoi elle ne les cherche pas ailleurs. Elle lui répond : « Parce que dans l’ombre il n’y a pas de lumière pour chercher ! ».

Vous, votre lampadaire c’est quoi ? Ça a été le généraliste, puis les spécialistes. Ensuite les conseils trouvés sur Internet ou dans les magazines de santé. Et enfin les forums et les groupes pour voir ce que d’autres personnes dans votre cas ont fait pour guérir : psychanalyse, TCC, PNL, EMDR… Et votre lampadaire se résume à ça.

Du coup, vous vous agitez à trouver des solutions sans jamais explorer d’autres territoires, faute d’avoir quelqu’un qui vous prête une lampe torche !

La clé qui peut faire toute la différence pour guérir

Faire la lumière sur ces nouveaux territoires demande de changer d’état d’esprit vis-à-vis de votre problème pour en finir avec le cycle infernal des tentatives de solutions ratées. Avec cette nouvelle vision, chaque tentative, même en apparence peu concluante, sera un pas de plus vers votre santé, physique et mentale.

Trop beau pour être vrai ? Non. Et je vous donne la clé. Je vous le promets, derrière son apparente simplicité, elle fait toute la différence. Si vous êtes dans une souffrance chronique depuis des années, ce simple principe pourrait éclaircir votre horizon, vous apporter une bouffée d’air frais et vous donner de nouvelles pistes pour guérir.

Voici cette clé :

Ne cherchez plus à supprimer votre problème, mais cherchez à améliorer votre santé.

Pour vous c’est pareil ? Erreur ! Car se concentrer sur la santé plutôt que la maladie ou l’obstacle vous permet de surmonter les 3 erreurs précédentes :

  1. De ne plus avoir de tentative de solutions ratées. Pour y parvenir, il faut suivre la bonne méthode pour améliorer votre santé, sans chercher à la rendre parfaite. Est-ce que vous voyez la différence que ça entraîne ?
    Quand vous cherchez à résoudre votre problème, tant qu’il n’est pas complètement résolu, vous êtes continuellement en échec. Augmenter sa santé, c’est l’inverse : vous pouvez être, en le faisant intelligemment, continuellement sur un chemin de progression.
  2. Le problème n’est plus au centre de votre vie. Et même mieux : il devient un allié. Vous allez en faire un précieux indicateur de votre état de santé. Donc, vous arrêtez de vouloir le supprimer, sans pour autant vouloir qu’il reste. C’est moins anxiogène, non ?
    D’ailleurs, considérez ceci : vous pensiez que ce problème vous était tombé dessus par hasard, alors qu’avant vous étiez en bonne santé ? Et si ce problème vous était plutôt arrivé parce que, insidieusement, votre état de santé s’était dégradé sans que vous vous en soyez rendu compte ? Du coup, augmentez votre santé, et vous aurez plus de chances qu’avant que le problème disparaisse, et donc de guérir.
  3. En faisant ce changement d’état d’esprit, vous verrez l’envers de votre problème et toutes les stratégies que vous aviez laissées dans l’ombre. La lumière va enfin se faire sur ce territoire sur lequel vous n’aviez même pas pensé à aller.

Alors, c’est bien beau, mais comment faire concrètement ?

1 heure pour 12 nouvelles idées

Est-ce qu’il suffit de manger 5 fruits et légumes bio par jour et de bien dormir ? Ce n’est déjà pas si mal, même si ça risque de ne pas suffire…

Mais au-delà des domaines, il vous faut un plan d’action.

Alors, on fait comment ? Voici les 3 étapes du plan d’action que j’utilise avec les client·e·s que j’accompagne.

1re étape : avoir une petite idée de ce que peut vouloir dire « améliorer sa santé ».

Il existe plusieurs façons de voir les choses.

Pour ma part, je vous invite à considérer ce principe simple : dans la vie, il y a des choses qui nous usent (les toxines, le stress, une mauvaise posture…) et des choses qui nous régénèrent (la relaxation, dormir, rire, se faire masser…).

Du coup, améliorer sa santé, et donc se donner le plus de chances de guérir, consiste à ce qu’il y ait le plus d’écart possible entre les deux.

Avec cette première idée globale, vous pouvez déjà faire la liste dans votre vie de :

  • ce qui vous use ;
  • ce qui vous régénère.

C’est votre premier exercice !

2e étape : ajouter la grille de lecture qui vous manquait

Ensuite, on affine les pistes trouvées à l’étape 1.

Pour faire ça, on va ajouter une petite grille de lecture toute simple des différents domaines de la vie et de la santé, et on cherche de nouvelles pistes pour guérir dans les domaines auxquels on n’avait pas pensé. Je vous propose donc de considérer que dans toute vie humaine, il y a :

  • Le corps : assez simple à comprendre, je ne m’étale pas.
  • De l’énergie, telle qu’on la conçoit dans la médecine chinoise avec les méridiens ou l’ayurvéda avec les chakras, par exemple.
  • Du ressenti : cela va des sensations aux émotions.
  • Du sens : c’est notre manière de voir les choses et d’y donner de la valeur.

(Au passage, quand je répertorie sur mon blog des traitements pour des maladies courantes, je classe souvent les solutions selon ces 4 catégories).

Dans chacun de ces domaines, il y a des choses qui usent et des choses qui régénèrent : à vous de chercher ce qui pourrait vous use actuellement dans chacun de ces domaines et ce qui pourrait vous régénérer.

Votre territoire de recherche de solution s’élargit maintenant énormément ! (Et pour plus de précision, j’ai dénombré 16 sous-domaines, pour encore plus d’efficacité).

Pour sûr que vous compreniez, je vous donne un petit exemple de choses qui usent et de choses qui régénèrent dans chacun de ces domaines.

Ce qui peut user :

  • le corps : l’air pollué
  • l’énergie : la pollution électromagnétique
  • le ressenti : une personne toxique dans votre entourage
  • le sens des choses : être pessimiste

Ce qui peut régénérer :

  • le corps: une alimentation équilibrée
  • l’énergie: une séance chez un acupuncteur
  • le ressenti : Se faire masser
  • le sens : avoir le sentiment que le destin veille sur vous

Vous voyez l’idée ?

Aussi, je vous laisse faire un audit de ce que vous avez mis en place dans votre vie pour régler votre problème :

  • Sur quel domaine vous êtes-vous concentré·e jusqu’à présent pour chercher à guérir ?
  • Avez-vous eu tendance à vouloir « enlever du mauvais » en supprimant ce qui use ou à « rajouter du bon » en ajoutant ce qui vous régénère ?
  • Quels domaines avez-vous zappés ?

Un stylo, un carnet, et on passe à l’action. Sinon, lire cet article n’aura été qu’une perte de temps.

3e étape : la question fatidique tant redoutée

Maintenant que vous avez vu ce que vous avez fait pour l’instant, la question est très simple, mais elle va vous mettre face à vous-même, face à vos propres contradictions, face à votre peur d’aller mieux (si, si, c’est très courant et très commun !) :

Que pouvez-vous mettre en place dès aujourd’hui pour faire les choses différemment ?

Question complémentaire : si dans 2 mois, vous deviez faire en sorte d’avoir essayé au moins 3 choses dans chaque domaine pour votre mieux-être, que feriez-vous ?

Je vous invite à choisir celles qui correspondent totalement :

  • Au lieu où vous vous trouvez : si avez envie de tester le neurofeedback biodynamique pour vos insomnies, mais qu’il n’y a pas de thérapeutes dans les environs, est-ce que ça a vraiment un intérêt ?
  • À votre budget : soyez réaliste dans vos choix, sans quoi vous ne passerez jamais à l’action.
  • À votre temps disponible : ne prévoyez pas par jour 10 minutes de méditation et 45 minutes de yoga, si inclure ces pratiques dans votre quotidien augmente votre stress à côté parce que vous avez moins de temps pour faire tout ce que vous devez faire.

Y a plus qu’à…

Donc maintenant, c’est à vous de jouer.

Je vous promets que si vous jouez le jeu, et prenez 1 heure pour répondre à ces questions, vous ressortirez de cette petite introspection avec de nouvelles idées pour les mois à venir pour augmenter votre santé, et mettre toutes les chances de votre côté pour résoudre votre problème qui dure depuis des mois ou des années.

1 heure pour relancer des mois de stagnation, pas si mal non ?

Si vous avez peur de faire fausse route et que vous voulez mon retour, vous pouvez

  • soit rejoindre la page Facebook et partager votre situation ;
  • soit, si vous êtes un peu trop pudique, m’envoyer directement un mail.

Je vous ferai mon retour et vous donnerez quelques pistes.

J’espère avoir le plaisir et l’honneur de vous lire !

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